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Longueur d'Ondes

juin 2019

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A l'heure où l'accès aux plus hauts sommets de notre planète doit malheureusement être régulé, Alexis et Emilienne proposent avec leur premier LP le raccourci le plus efficace qui soit pour aller tutoyer le ciel et prendre un grand d'air, un air frais fait d'oxygène vraiment très pur. L'album ouvre avec "About that Light", titre tout en douceur sur lequel on se rend compte combien la qualité de l'enregistrement a été soignée. Il faudrait être de glace pour ne pas succomber à la beauté pure du chant et de mélodies de la musique pop folk vintage (comme ils aiment la définir) du groupe. Les titres comme "Old dance", "8 light minutes" ou bien encore "Venus" - mais qu'il est injuste de ne pouvoir tous les citer - s'enchaînent avec la même qualité, et à aucun moment on n'éprouve le besoin de revenir sur terre, si tant est qu'on le puisse. On est trop bien là haut à s'enivrer à l'écoute de ce magnifique disque à la beauté immaculée.

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Xavier-Antoine MARTIN

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Le Cargo

mai 2019

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Inwoods est un duo français d’inspiration folk et dream pop. Alexis, précédemment arrangeur et réalisateur pour les autres, décide en 2017 de composer pour lui et Inwoods nait de sa rencontre avec  Emilienne au chant, que l’on avait croisée en solo il y a fort longtemps à l’International. Leur premier album, No Everest, propose des chansons tout en douceur construites le plus souvent autour d’une guitare acoustique arpégée et de la jolie voix d’Émilienne, souvent généreusement réverbérée, ce qui donne le côté dream pop.

Tout autour les instruments vont et viennent, un piano électrique élégant, de l’orgue, une basse tantôt mélodique tantôt rythmique, etc. Toute cette instrumentation jouant juste ce qu’il faut de notes, avec le son qui va bien pour compléter sans masquer la voix expressive et attachante d’Emilienne. Sans aller contre le balancement caractéristique qu’on sent dans le chant ou la section rythmique qui vient régulièrement compléter la base acoustique (bonne idée d’ailleurs).

On sent de l’expérience derrière tout ça et ça permet au disque d’avoir ce son très enveloppant, très doux, chaleureux. En plus du côté dream pop/indie 90’s, on pense à la folk pop sophistiquée façon Emiliana Torrini ou Bang Gang ou dans un genre radicalement différent à Nick Drake. 

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Michaël ADAMADORASSY

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La distillerie musicale

mai 2019

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Introducing… Inwoods

Duo pop folk vintage, Inwoods est né de la rencontre des compositions d’Alexis Campet et de la chanteuse Emilienne Apple. Bande son nébuleuse d’un voyage vers les grands espaces, le premier album no everest est sorti au début du mois.

Alexis Campet réalise et arrange des disques pour d’autres depuis quelques années. Il tourne aussi en tant que musicien dans divers projets folk, chanson, rock se produisant à la Maroquinerie, à l’Olympia, à l’Elysée Montmartre ou encore au Trianon. En 2017 il commence à créer ses propres compositions depuis les quatre coins de l’hexagone, annonçant le commencement d’un projet aux sonorités pop et folk vintage. Emilienne Apple le rejoint quelques mois plus tard et y ajoute sa voix, ouvrant les compositions d’Alexis vers de nouveaux horizons. Le duo prend goût à ce voyage sonore nébuleux, chacun s’applique à l’écriture de textes, rejoints par la parolière Marianne Godard. Le son se trouve, les arrangements s’enrichissent, Inwoods se créé.

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Le résultat est un album douze titres intitulé no everest à la bande son mélancolique et lumineuse. Le premier chapitre du groupe, dont le titre renvoie à sa hasardeuse création, à l’ascension créative parfois imprévue. Il y est question de voyage, d’amour – parfois compliqué -, de naissance et des réminiscences du passé. Le regard porté tantôt vers soi-même, tantôt vers l’ailleurs, Inwoods s’amuse à jouer avec le fil parfois fragile qui sépare ténèbres et éblouissement. C’est un opus aux mélodies chaleureuses, qui s’attache à l’importance d’un son organique et à la sincérité des prises.

Dès les premières secondes d’écoute, on plonge dans une ambiance relaxante, bucolique et mélancolique, porté par cette sensation de légèreté et de bien-être qui nous submerge. Le binôme parvient rapidement à nous faire rentrer dans son univers au point d’en oublier la réalité de notre quotidien. Un voyage en douceur bercés à la fois par la voix angélique d’Emilienne et les productions graciles d’Alexis.

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Mathieu BELCHIT

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Forces parallèles

décembre 2019

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INWOODS est un projet de duo mené par Alexis Campet (compositions, quelques paroles, tous les instruments) et la chanteuse Emilienne Apple (également parolière). Etablis en région parisienne, ils proposent une musique pop-folk à la fois vintage et éthérée sur leur premier album No Everest.

Le premier titre, "About That Light", annonce la couleur. La voix claire et enfantine de Emilienne Apple plane sur les parties de guitare, de batterie ainsi qu’une basse mélodique à souhait, jouée au médiator comme c’était souvent le cas sur les grands disques pop des années 60-70. Quelques claviers ou programmations s’ajoutent discrètement, afin d’aérer davantage.

Il y a une touche angélique, comme on en trouve chez certains groupes nordiques ou même en Californie dans ce qu’elle propose de plus calme et contemplatif, au rayon indépendant surtout. L’ensemble, d'ailleurs entièrement chanté en anglais, est beau ; la production chaleureuse sur les instruments alors qu’une réverbération entoure la voix, overdubée par moments. Pour une première réalisation, c’est un premier point que l’on apprécier à sa juste valeur et très facilement. 

Le disque s’étire ensuite au cours des douze morceaux, sans jamais changer de direction ; ce qui peut, sur une durée aussi longue (quarantaine de minutes) constituer un obstacle pour des non-initiés, peut-être des habitués. Au chant, surtout, on retrouve toujours ce même timbre qui reste très agréable, avec plus ou moins d’effets. 

Alexis Campet fait lui en revanche quelques digressions, parfois bruitistes ou à base de saturation pour la guitare, sur certains ponts ou conclusions de morceaux. La batterie, surtout, est une occasion de lier rythmes pop binaires, antillais, latino, afin de varier les plaisirs. Ce qui n’empêche guère une sensation d’homogénéité, à la fois rassurante mais difficile d’accès.

Bien que l’écoute se révèle exigeante (au calme, si possible), No Everest est révélateur, pour qui s’y prête volontiers, d’une belle limpidité, égale d’un bout à l’autre dans sa qualité. Chaque morceau est une réussite en soi : mention particulière à "His Astrolabe", ma petite favorite personnelle à la fois pour les paroles (on imagine le capitaine, seul maître à bord qui ne touche jamais terre) et la musique, si bien accordée. Egalement "Morning Glory" pour son parfum exotique ainsi que "Sun’s Highway" et ses arpèges de guitare tremolo.

À voir si la formule se poursuit de la sorte ou si elle tend par la suite à ouvrir d’autres portes, mais pour l’heure, cela s’apprécie très bien comme tel !

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Marco STIVELL

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"Duos rock, le retour !"

Longueur d'Ondes

juin 2019

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Un dossier signé Xavier-Antoine MARTIN

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